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Historique
- dans certains pays, on va utiliser trois fils au lieu de quatre dans la liaison entre les abonnés et les centraux téléphoniques...
- lors d'une tentative d'établissement d'appel, si une ligne est occupée alors
- on retransmet à l'appelant une sonnerie d'occupation;
- c'est le commutateur local à l'appelé qui génére cette sonnerie...
- entre les commutateurs, on va chercher à transporter sur deux fils de plus en plus de communications en même temps: c'est la naissance du multiplexage.
- 1932: naissance de l'ITU (International Telecom Union);
- 1956 CCITT (Consultative Comitee for International Telephone and telegraph);
- 1960: premiers commutateurs et lignes numériques;
- 1980: SS7 Nouveau standard de signalisation hors-bande - CCITT.
- création de nouveaux services: numéros verts ou plus tard à tarification spéciale;
- sécurisation des cabines téléphoniques;
- création de téléphones fonctionnant avec des cartes autorisant la facturation d'opérateurs tiers;
- présentation du numéro;
- unification des réseaux transportant voix et données;
- homogénéisation du réseau au niveau international.
- par une séparation totale entre le réseau qui transporte les informations brutes: la voix ou les données et le réseau qui sert à l'établissement des appels, la fourniture des services.
- par une structuration du réseau; Il doit être composé d'éléments ayant un rôle spécifique et clairement défini et présentant des interfaces compatibles;
- par une numérisation de la signalisation;
Avec l'accroissement de la demande après la seconde guerre mondiale, les compagnies ont adopté une stratégie commune: plutôt que d'augmenter les ressources (les lignes, les commutateurs, les liens inter-commutateurs), on cherche à rationaliser leur utilisation:
lorsqu'on veut établir un second appel:
Dès les années 30, les différents pays ont eu besoin de standards internationaux:
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Moyens
de réalisation
- signal de prise d’un circuit (en avant) ;
- signal d’invitation à numéroter (en arrière) ;
- signaux d’informations numériques indiquant le central de destination et l’abonné demandé (en avant) ;
- signal de fin de sélection, occupation ou demandé libre (en arrière) ;
- signal de réponse du demandé (en arrière) commandant la connexion et les opérations de taxation ;
- signal de raccrochage du demandé (en arrière) ;
- signal de libération (en avant).
Avec la signalisation bande de base, les signaux relatifs à un circuit empruntent le même support que la parole. Les signaux permettant d'établir un appel entre deux commutateurs s'effectuent toujours dans le même canal que le transport de la voix. La signalisation prend la forme d'une série d'impulsions multi-fréquence (MF), un peu comme aujourd'hui la tonalité de composition du numéro entre l'abonné et le commutateur local.
La signalisation hors-bande utilisent de nombreux signaux entre les centraux de départ, de transit éventuel et d’arrivée) acheminant une même communication, ces signaux étant émis soit dans le sens de la progression vers le demandé (signaux en avant), soit dans le sens contraire (signaux en arrière).
Ces signaux sont :
Ces signaux furent d’abord constitués, selon un code particulier à chaque système automatique, par du courant continu dont la portée est forcément limitée et qui ne permet pas l’emploi d’amplificateurs. C’est pourquoi l’exploitation automatique resta très longtemps limitée aux communications urbaines et suburbaines entre centraux équipés d’un même système automatique.
Pour étendre l’exploitation automatique aux communications à grandes distances, il fallait non seulement disposer d’un grand nombre de voies de transmission mais aussi adapter ces voies pour qu’elles transmettent correctement, entre centres de commutation et selon un code normalisé bien défini, tous les signaux énumérés ci-dessus.
¨ La signalisation hors-bande
Dans le cas de la Signalisation hors-bande, ou par Canal Semaphore (CCS, Common Channel Signaling), les signaux concernant plusieurs circuits sont transmis sur un canal réservé à cet usage et indépendant des circuits de parole.
Le système par canal sémaphore CCITT n° 7,ou Code 7, remplace peu à peu tous les systèmes actuels de signalisation nationaux et internationaux, notamment le système multifréquence Socotel, généralisé en France en 1966.
SS7 est une norme globale pour les télécommunications définie par l'International Telecommunication Union (ITU). La norme décrit les procédures et le protocole avec lesquels les éléments du Réseau échangent de l'information à travers le réseau de signalisation numérique afin d'établir les communications entre téléphones mobiles et filaires. La définition de SS7 par l'IUT autorise des variantes nationales comme les normes de l'American National Standards Institute (ANSI) et de Bell Communications Research (Telcordia Technologies) utilisées en Amérique du Nord et celles de l'European Telecommunications Standards Institute (ETSI) utilisées en Europe. Les norme CCS7 d'AT&T, C7 en Europe, et SS#7 de l'ANSI sont les différentes déclinaisons de la norme SS7. Notez que bien que la plupart des éléments de SS7 soient communs, il peut exister des différences régionales significatives entre ces différentes variantes.
SS7 est uniquement utilisé pour la signalisation entre les éléments de réseau.
En France, le canal D RNIS étend le concept de signalisation
hors-bande à l'interface entre l'usager et le commutateur. Avec
le service RNIS, la signalisation qui doit être échangée
entre le poste de l'usager et le commutateur local est véhiculée
sur un canal numérique séparé, appelé canal
D. La voix ou les informations qui constituent l'appel sont véhiculées
par un ou plusieurs canaux B.
